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21 août 2006 : 04h10
Ramallah, Palestine …
Arrivée en Palestine depuis le 17 décembre 2004. Choix personnel de changement de vie ou du moins changement de cadre de vie car la routine où que l’on soit on la retrouve …
Choix personnel devenu évident après être venue chaque année, ici depuis juillet 2002 … Pour moi la vie en France, du moins Ma vie ne me convenait plus … Un sentiment d’insatisfaction constante, plus rien n’était synonyme de satisfaction … Ma rencontre avec la Palestine a radicalement changé ma vie.
Tenter de se raconter, pourquoi ? Dans quel but le fait-on ? De l’égoïsme a l’état pur ! Parler de partage, certes il y a forcement partage si l’on se « fait » lire, mais il y a surtout ce besoin vital de décharger par l’écrit ce que l’on ressent et, cette forme d’écriture devient le réceptacle vulgaire de toutes nos émotions, de tous nos malaises, de nos incapacités a faire face aux situations et surtout l’incapacité a s’affronter soi-même … c’est de l’égoïsme a l’état pur. Pas le moindre scrupules ou encore moins de pudeur a jeter violemment ce que l’on ressent, tout en sachant que cela pourrait heurter les personnes peut-être mentionnées … On est bel et bien dans l’égoïsme … Peut-être celui qui s’excuse, s’explique, se justifie, se comprend mais ça reste de l’égoïsme …
Ce qui me pousse a écrire en cette nuit bien calme de Ramallah, c’est un stand-by total dans mon esprit … Tout se bouscule … je perd prise sur les événements, sur moi-même … Je ne panique pas mais je ressens le besoin viscéral d’écrire … Si je suis ici, c’est que je l’ai profondément choisi, je ne regrette pas mon choix … Par fierté ? Peut-être mais la fierté a un temps de vie limité surtout lorsque l’on se trouve dans une société totalement différente de la sienne et, si j’étais persuadée d’avoir fait le mauvais choix je rentrerais. Non, le souci actuel est un cercle infernal de questions, mon esprit ne me laisse pas respirer tranquillement, une oppression constante n’a cesse de perturber mon être. Pas de relation suivie, pas de construction affective personnelle dans une société ou vous êtes reconnue si vous êtes mariée donc moi, étrangère vivant seule, cette situation ne m’offre pas de véritable statut social même si je n’éprouve pas un manque de respect de la part des gens mais tout de même c’est une sorte de pression que vous ressentez tacitement. Besoin de reconnaissance sociale ? Certainement.
Texte a suivre ...
Aux Couleurs a venir ...