Friday, November 09, 2007
Saturday, November 03, 2007
Tuesday, October 16, 2007
Sunday, August 19, 2007
De retour en Falestine ...
Deux mois passes en France. Un retour sur le vieux continent difficile sur tous les points de vues ... Retour a la realite francaise quelque peu compliquee avec un nouveau chef aux commandes qui laisse entrevoir le nouveau visage de la France. Una France aigrie qui a peur de l'autre celui que l'on ne connait pas et que l'on ne veut pas approcher.
Je ne rentrerai pas ici, la maintenant dans tous les details car le but de ce message est de vous faire part de mon retour en Falestine en vous donnant tous les details sur le passage a l'aeroport de TEL AVIV, Ben Gourion, Israel en date du lundi 13 aout 2007 a 17hoo.
J'arrive donc au comptoir afin d'obtenir un visa d'entree comme touriste et tout de suite je suis escortee de deux hommes de la securite qui me demande d'aller m'asseoir dans un endroit de l'aeroport que je connais si bien pour y avoir passe deja et a plusieurs reprises plusieurs heures.
Cette fois-ci tout etait plus complique. En deux heures de temps, j'ai eu le droit a tout : fouilles corporelles (rejouissant) fouilles de bagages, dix hommes de securite juste pour moi ... Et la tout change dans votre tete change, le doute s'installe Vais-je ou non etre autorisee a rentrer chez moi? A revoir le pays que j'aime comme si c'etait le mien ? Deux heures et demies d'attentes interminables. Les agents de la securite ont refermes mes bagages en y mettant des nouveaux adhesifs d'embarquements ... Rien ne va plus, je retourne sur Paris. C'est ce qu'ils nomment La Deportation. "You will be deported" "you will be back to Paris tonight, dont care" Et la, tout autour de moi s'effondre, c'est sur desormais je ne suis pas autorisee a rentrer.
Je leve les yeux au ciel, en arabe je m'adresse a Dieu : " Qu'est-ce je fais de mal? Pourquoi toutes ces epreuves ?"
Je n'y crois plus, je ne veux pas pleurer, ne rien lacher jusqu'au bout, je veux continuer d'y croire. Un bon moment passe, je suis assise, rien ne se passe. Un agent de la police m'appelle de loin et me dit : "Lucie ! You can go !" Je lui arrache mon passeport des mains, prends mes bagages et fonce vers la sortie. je veux voir au plus vite la lumiere du jour.
Ma sortie a ete possible grace a une intervention diplomatique, sans cette intervention je ne pourrais pas etre de retour.
Pardonnez le texte qui n'est pas complet et qui merite des ajouts.
A bientot
Aux Couleurs a venir ...